Le blog de Raphaël Bérenger

L’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) vient de publier nouveau volet du projet sur la coopération territoriale en biologie médicale.

Dans son document, l’Anap rappelle que le développement des coopérations entre laboratoires à l’échelle d’un territoire est devenu « incontournable » et que, malgré la complexité de ces opérations, « peu de propositions d’appui aux processus de réorganisation sont faites« .

Pourtant, dans ce volet là, il s’agit plutôt de fiches pratiques pour accompagner les personnels dans leur évolution professionnelle. Il s’agit bien sûr, des Biologistes, mais également des Techniciens, Aides de laboratoire, et Secrétaire. Tous les métiers de laboratoire étant impactés.

Bien évidement, l’Anap élabore des rappels qui, s’ils sont d’une évidence pour les biologistes, sont plutôt important à rappeler pour les autres lecteurs de ce document. Par exemple, il est bon de rappeler la réussite d’une coopération ne dépend pas uniquement de l’installation d’une « nouvelle chaîne d’automates plus modernes mais est aussi liée à l’investissement et aux compétences des personnels« .

Il est donc primordial que les questions de ressources humaines soient anticipées très en amont, avec une participation effective du RH dès le début du projet de coopération. Trois éléments sont particulièrement important à prendre en compte dans les coopérations :  l’effectif cible, les compétences nécessaires à la future coopération et les éventuelles modifications géographiques du lieu de travail.
L’Anap propose une cartographie (non exhaustive) des métiers des établissements de santé à destination des des personnels non médicaux (page 13 du document) : encadrement, administration, qualité/hygiène/sécurité/environnement, métiers des soins et activités paramédicales, informatique médicale, informatique et SI, biomédical, recherche clinique…

Plus étonnant, l’Anap rappelle les dispositifs d’accompagnement et les procédures d’accompagnement proposées aux biologistes médicaux Praticiens Hospitaliers directement par le Centre national de gestion (CNG).

A quelques semaines du concours de Praticien Hospitalier en spécialité Biologie Médicale, cela a de quoi inquiéter les plus jeunes. Même si, j’en reste convaincu, la biologie médicale en France a plus que jamais sa place dans la prise en soins des patients, tant en milieu hospitalier qu’en ambulatoire.

Ce document fait écho au Focus de OPTION BIO du 19 décembre : « Les techniciens de laboratoire sur la piste des reconversions ».

Source : Aide accompagnement des personnels en situation évolution professionnelle