… et je dirais comment te soigner.
A l’heure où sur internet il est de plus en plus facile de changer de nom, de prendre des pseudo et de se faire appeler comme bon nous semble, il est particulièrement important de n’avoir qu’un seul identifiant pour les soins. C’est le principe de l’identitovigilance. C’est dans ce sens que la DGOS essaye de clarifier la situation (qui change parfois entre les établissements d’une même ville), notamment car il s’agit d’un pilier fondemental de la certification HAS v2014.
A quoi bon prodiguer les meilleurs soins, avec les meilleures équipes, au meilleur coût, si nous soignons la mauvaise personne.
Les systèmes d’identification au sein des établissements de santé reposent actuellement sur des collectes hétérogènes de traits d’identification, en particulier en ce qui concerne le nom du patient, constate la DGOS.
Or, une erreur d’identitovigilance peut entraîner de lourdes conséquences alors qu’elle relève de risques évitables.
Ainsi, la DGOS a diffuser une circulaire datée du 7 juin et publiée le 17 juillet visant à éviter les doublons d’identité avec le nom usuel et donc, les risques d’erreur. En effet, le « nom usuel » ou « nom d’usage » peut varier dans le temps.
Cette circulaire impose que les documents numériques ou papiers produits par le système d’information des établissements de santé indiquent le nom de naissance du patient (autrement appelé nom de famille comme écrit dans l’article 57 du code Civil).
Ainsi, la DGOS précise-t-elle que seuls le nom de naissance, le sexe et la date de naissance doivent être retenus « au titre des traits stricts », aussi bien pour les hommes que les femmes. Et afin d’homogénéiser la saisie de ces éléments véhiculés dans les Systèmes d’information hospitalier (SIH), elle recommande en outre l’utilisation exclusive des majuscules et n’autorise que les 26 lettres de l’alphabet et les chiffres de 0 à 9 pour les dossiers anonymes.
Ce qui signifie que les caractères diacritiques, apostrophes, tirets, astérisques et toute autre forme de ponctuation ainsi que les abréviations, sont proscrites. Ces règles de saisie doivent être intégrées dans la charte d’identitovigilance de l’établissement.
Source : INSTRUCTION N° DGOS/MSIOS/2013/281 du 7 juin 2013
Dis moi comment tu t’appelles….je te dirai comment te soigner – http://t.co/MMPy1IKvgM